Cartographie et réalité augmentée, Microsoft entrera-t-il en gare ?

Voici une superbe vidéo dans laquelle Blaise Aguera y Arcas présente les avancées de Microsoft en matière de cartographie. Elle vaut le coup d'être regardée car :
  • Blaise est un véritable "showman" (on en avait déjà parlé en 2007 à propos de Photosynth),
  • les fonctionnalités présentées sont spectaculaires : extrême fluidité du zoom, modèles 3D réalistes, réutilisation des photos géolocalisées de Flickr dans "streetview", carte astrale dans le ciel...

Pour moi, le clou de la démonstration est le passage où l'image rentre à l'intérieur du bâtiment (4 minutes après le début). Il donne un aperçu de ce que sera la cartographie 3D "indoor".... Puis une vidéo "live" est incrustée dans la carte (5 minutes après le début)...
Ces deux fonctions spectaculaires s'appliqueront directement à l'information des voyageurs.
Les représentations 3D immersives des gares sont techniquement faisables dès maintenant, elles pourraient être accessibles en ligne à partir, par exemple, des cartes interactives type Bing, Google ou Mappy. Elles pourront, en outre, intégrer des éléments dynamiques comme des afficheurs (prochains départs) où les trains à quais seront mis à jour en temps réel... Dans des lieux aussi fréquentés que les grandes gares, elles trouveront facilement leur business model, par exemple en intégrant un peu de publicité pour les boutiques de la gare !

Les vidéos du Geointalk2010 sont en ligne

Audrey Malherbe et Renaud Euvrard, les deux auteurs de GeoInWeb mettent en ligne les vidéos et les présentations de de la conférence GeoInTalk 2010 première du genre.
J'ai eu la chance de pouvoir y parler de... transport public bien sûr ! et plus précisément des données du transport public. Je vous copie la vidéo de mon speech, le son est un peu faible mais avec de bons haut parleurs on entend.
Je vous recommande les interventions des autres intervenants qui éclairent des sujets divers : "le pouls de la ville et les maitrises d'usage" de Philippe Gargov, Business Intelligence et GeoSpatial de Luc Vaillancourt...

GeoInTalk 2010 : Y. Le Tilly : "Données de transport public"
envoyé par GeoInWeb. -

Stress dans les transports

Le "stress dans les transports" est le mot clé de la fin de la semaine dernière. A l'origine, un manifeste du cabinet Technologia largement reprise dans la presse et les médias.

10 propositions sont formulées ; elles portent sur la création d'un observatoire du stress dans les "transports en commun", et sur une prise en compte plus systématique des modalités d'accès des salariés à leur lieux de travail. Curieusement, rien sur le stress des automobilistes...

En cette période de campagne électoral le thème du stress risque de trouver plus d'écho que celui de l'ouverture des données publiques. Pourtant, des données ouvertes ne peuvent que faciliter le développement d'études, de processus et d'outils permettant aux entreprises d'appréhender et d'accompagner les difficultés de mobilité de leurs salariés.

Je vous glisse, ci dessous, un extrait du 13heures sur le sujet avec, en fin d'extrait, une intervention de Bruno Marzloff (groupe Chronos) qui évoque les causes et les pistes de solution sur ce sujet.

A propos de solutions, le télétravail se développe lentement mais sûrement. Je suis récemment tombé sur cette information que je vous livre "telle que" : la société américaine Fuentek se parler d'elle, ses 40 salariés télé-travaillent tous, sans exception... Et vous ?

Accès ouvert aux données publiques et élections régionales

Creative Common France lance une campagne pour un accès ouvert aux données publiques à l'occasion des élections régionales. Le communiqué est . L'idée est d'interpeller les candidats pour qu'ils se prononcent sur un questionnaire. Plus d'informations sur le wiki dédié à la campagne des régionales.
Pour les candidats qui auraient du mal à répondre au questionnaire, voici quelques pistes :
  • Pour l'intérêt politique d'un accès ouvert aux données publiques voir quelques articles sur TransID : l'exemple de San Francisco, l'exemple du Massachusetts (ici et ), l'exemple de Londres.
  • Les restitutions de l'Open Data Camp organisé par la Fing à la Cantine.
  • Greg Whisenant propose, sur O'Reilly Radar, un guide en 4 étapes (et en anglais que je traduis rapidement) :
    1. Convoquer la discussion : commencez par entrer en contact avec et écouter les communautés concernées,
    2. Examinez vos données et classez les en trois tas : celles que vous publierez sous forme de "données brutes", celles qui vous publierez sous forme d'API (notamment les données "vivantes"), celles que vous ne publierez pas.
    3. Publiez les données brutes.
    4. Publiez vos API.
    5. La distinction données brutes (pour des données qui ne "bougent pas") et API pour des données qui évoluent dans le temps est intéressante. On peut, par exemple, penser que les données "horaires" des transports fluctuent suffisement pour être mises à disposition sous forme d'API plus que sous forme de données brutes.
  • Enfin, un état des lieux fait par le CERTU en matière de données sur les Transports Publics en France.
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Autopartage un retour d'expérience chiffré

Les chiffres qui suivent sont extraits d'une présentation d'Yvon Roche président d'AutoPartage Provence et membre de France AutoPartage. Cette présentation a eu lieu lors du colloque « Autopartage et voitures électriques » organisé par VuLog le 15 décembre 2009 à Marseille.
Parmi les arguments qui m'ont frappé :

  1. La zone de pertinence de l'AutoPartage (diapo 4) couvre moins de 5 000 Km par an pour un habitant du centre ville. Si il n'a pas de voiture personnelle, il dispose, en efet, pour ses "petits déplacements" de taxis, des modes doux (marche, vélo...) et des transports publics. Lorsque cet habitant ne peut accéder à un service d'autopartage, l'acquisition d'un véhicule personnel est nécessaire. C'est alors  (diapo 5), non pas 5 000 km mais entre 7 à 14 000 km qui sont alors parcourus en voiture, au détriment, notamment, des modes moins producteurs de CO2 (marche, vélo, TC...).
  2. Les autopartageurs qui paient leurs déplacements automobiles "à l'usage" rationalisent leur mobilité et parcourent, en moyenne, 2 900 Km de moins chaque année que ceux qui paient un coût fixe élevé pour disposer d'une voiture personnelle et qui sont moins sensible aux coûts marginaux des déplacements.
  3. L'autopartage a un impact important sur la demande de stationnement. 90% des clients de l'autopartage n'ont plus de voiture et chaque véhicule de la flotte partagé remplace 7 voitures particulières. La création d'une nouvelle place de stationnement en centre ville représente un investissement de 20 000 €. L'impact CO2 de la "non fabrication" des voitures peut aussi être pris en compte dans le bilan économique d'ensemble du projet.

Pour plus d'information, je vous renvoie au site de VuLog, à la page du colloque et à la présentation complète d'Yvon Roche pour plus de détails sur l'autopartage, mais aussi sur les véhicules électriques et sur l'offre de VuLog qui méritent d'être connus. 

Les cartes imaginaires et artistiques de Dominique Taleghani

Si les cartes vous font réver, allez découvrir l'univers fascinant de Dominique Taleghani. Ses collages construisent, à partir de fragments de cartes "réelles", des cartes imaginaires, belles, surprenantes à la fois précises et fausses.
Elles sont autant de guides indispensables pour découvrir nos paysages oniriques à mi-chemin entre la rigueur de l'arpenteur et l'imaginaire de l'enfance.
Voici un petit exemple de son talent ci-dessous, mais je vous invite à en découvrir d'autres sur son site.


Pour ma part, j'ai eu la chance de voir les oeuvres "en vrai" et de faire la connaissance de Dominique lors du GeoInTalk organisé par Audrey et Renaud du blog geoinweb.

10 000 € pour la meilleurs WebApp utilisant les API Mappy


Je vous encourage à aller faire un tour sur le site de Mappy et plus précisement sur la rubrique API. Mappy se démarque habilement de Google Maps sur les points suivants :

  • Une fonction de présentation des POI regroupés intelligement... Un exemple est donné ici, en fonction du paramétrage vous verrez de 0 à 120 "clusters" de POI, plus vous zoomez, moins il y a de POI dans chaque regroupement. Au niveau maximum du zoom, les POI apparaissent tous individuellement. Cette fonction est particulièrement utile pour représenter un grand nombre de points d'arrêt sur une carte, par exemple.
  • Un SDK pour les mobiles sur Android et iPhone. Cet outil de développement (Software development Tool) permet de réaliser vos propres applications pour mobiles en utilisant des fonctions d'affichage de POI, de calcul d'itinéraire de Mappy. La démo est .

Si vous lisez cet article avant le 2 avril 2010 et que vous développez, vous serez certainement motivé par le concours "Mappy API Challenge" doté d'un premier prix de 10 000 € (en cash apparemment et non en nature comme c'est parfois le cas).